samedi 12 décembre 2009

Pour compter les jours (bis)


Mes dessins dans la cuisine, un calendrier pour ne rien oublier...



Il suffit de passer commande par mail (ici), en indiquant votre nom, votre adresse et la quantité voulue et en échange de 15 euros (frais de port compris, donc dégressif suivant le nombre), une grosse enveloppe arrivera dans votre boîte aux lettres...

jeudi 12 novembre 2009

bientôt...



ceux qui se lèvent tôt le matin.

ceux qui aiment les framboises en été, la tarte au potiron et les feuilles rouges dans les arbres en septembre.

ceux qui lisent en buvant du thé à la vanille.

ceux qui n'aiment pas la piscine.

ceux qui nouent leurs écharpes.

pour ceux qui se promènent chez la sardine rouge...

bientôt!

dimanche 20 septembre 2009

(5) enfin, avant de respirer...




apprendre l'alphabet à l'envers, et des lettres en moins.

jeudi 18 juin 2009

l'alphabet, bizarre ou vieillot...




( à suivre...)



(les manèges, les enfants étranges, les vieux manteaux, les mots que l'on oublie...)

mercredi 15 avril 2009

les femmes sans têtes...


Il y a celles qui aiment se réveiller à l'odeur du pain grillé, celles qui préfère le café fort.
Il y a celles qui restent blotties sous les draps et celles qui ouvrent la fenêtre respirer le soleil.
Celles qui grignottent du chocolat -ou celles qui lui préfèrent les fraises goûtues.
Celles qui croquent le crouton de la baguette, celles qui hument le parfum de la croûte craquante.
Il y a celles qui ont perdu la tête -mais ce n'est pas si grave (décidement).

dimanche 29 mars 2009

de l'autre côté...


Si elle avait un miroir, un vieux, encadré de bois doré et d'enluminures fleuries, elle plongerait dedans. Pas de lapin à suivre, ni de temps à rattrapper. Mais juste un poisson ailé et des coulées de couleurs comme la surface du soleil... et d'autres encore...

lundi 2 mars 2009

le dernier, c'est promis, après il y aura autre chose (l'opéra des girafes)

je ne sais pas si c'est une danse, qu'elles font sur leur chanson sans mots.
mais je les vois tous les jours s'enrouler, comme la course d'alice, comme des rubans dorés. les arbres prennent le vent, les lettres s'envolent.
il y aurait d'autres mots promis et des femmes sans tête qui attendent avec patience.
juste, un petit peu de temps.

lundi 23 février 2009

... (l'opéra des girafes, 4)


Discrètes encore...
Bientôt, d'autres petites boîtes, des fentêtres entrouvertes, des pains croustillants. Il y aura sûrement du chocolat (mais pour moi, seulement), une vieille théière ébréchée. Ce sera une histoire d'amour, mais sans chanson, puisqu'elle n'aura pas de tête...

vendredi 20 février 2009

l'opéra des girafes (3)


Si l'opéra des girafes est silencieux, c'est parce qu'il l'a voulu.
(elles préfèrent chanter dans leur tête)

vendredi 13 février 2009

l'opéra des girafes, encore (2)

Si sur une place, vous entendez une chanson silencieuse ou le bruit des chasseurs...
(l'histoire continue)

dimanche 8 février 2009

dimanche 1 février 2009

il y a des histoires qui ne commencent jamais


De longs arbres, des baisers, quelques nuages blancs, légers.
Le froid ne lui pique pas les joues, le calme qui l'entoure ne l'inquiète pas non plus.
S'il y a si peu de mots dans sa tête, c'est qu'on a oublié d'en mettre au moment où l'on rempli les enfants sans poser de questions.
Elle ne se sent pas vide pour autant : dans sa tête, il y a plein d'autres choses. L'odeur du miel, son épaisse onctuosité le matin, le pellage brillant de son chat, si doux à caresser, le craquement de son panier en osier quand il est trop chargé.
Alors... Alors le reste ne la surprend pas. Elle sait déjà qu'il n'y aura que des images, du rugueux ou de la tendresse, le parfum des oranges en hiver.
Il faut juste se dire que ce n'est pas si triste.

dimanche 25 janvier 2009

elles...


Quand elle arrive, tout le monde la regarde. Ce n'est pas qu'elle soit jolie, mais sa cape fouette le sol avec violence -et puis, elle parle fort.
Elle n'hésite pas à s'imposer, elle n'a pas peur, peur de cet inconnu de la faculté, peur des autres qui ne lui ressemblent pas, peur de ce qu'elle va devoir apprendre. Assurée d'avoir sa place puisque les autres n'existent pas.

Ses bottes sont usées comme il faut; elle prend soin de ne pas sourire -un peu comme les top des podiums. Le regard un peu blasé ou triste, si souvent silencieuse qu'on se demande même si elle a su parler un jour. Toujours seule, à peine rêveuse, alors que les beaux jours appellent par les fenêtres, comme le ciel grand et bleu ou les oiseaux heureux.

Elle aurait aimé se sentir un peu plus française. Sous ses accents coréens qu'elle a tant de mal à dissumuler,ces mots français ont un charme précieux : elle aime ces mots ronds, parfois rapeux en bouche qui deviennent de ses lèvres des pépites qu'on ne comprend pas toujours.

La fac illuminée ce matin accueille ses pas doux et légers. Discrète. La cape bat le carrelage brillant, encore humide de javel. La jupe froissée comme son visage embué, le sourire envolé.

Il est l'heure j'ai entendu dire. Alors je les suis.

dimanche 18 janvier 2009

des aller et retour, grandir seulement...


Quand il était petit, on lui avait sûrement répété qu'on aurait préféré une fille.

Il avait alors pris d'habitude de cacher ses petites voitures, de mettre de côté ces rêves de trains électriques. Et pourtant. Quelques échappées dans ses wagons devenus enchantés l'emmenaient tous les soirs dans des plages imaginaires. Une fois, il a même vu des dromadaires prendre le thé dans une bibliothèque, et sa grand mère rire en tournant les pages d'un livre vivant.

En grandissant, il a eu moins de temps pour ces voyages. Et puis il les a oubliés, perdu les tickets précieux, vidé définitivement sa valise. Il n'a plus voulu partir, comme si les départs lui faisaient peur.
Des fois, il se souvient. Du sourire des fleurs qui l'acceuillaient, des odeurs fabuleuses de chocolat chaud venant de l'échoppe de simone -la dame aux chats- et des abres à douceurs sous lesquels quelques lamas gourmands aimaient discuter.

Un jour, il se dit, un jour j'oserai -même si je ne dois pas revenir.
Il attends encore. Mais la valise est prête. On ne sait jamais...

dimanche 11 janvier 2009

des histoires, manger des mots sur des dessins...


Il y a des jours où le soleil à lui tout seul me donnerait envie de sortir, peu importe s'il fait froid. Où voir les rues envahies de lumière, les trottoirs brillants, les toits scintiller sont un plaisir particulier de l'hiver.
M'enrouler dans des écharpes moelleuses, plonger mon visage dans les parfums connus et fleuris de la laine rose pour ne laisser dépasser que mon regard.
La buée qui habille mes paroles, les oreilles rouges glacées.
Les flocons à manger, comme des mots qui tomberaient sur mon assiette.
Alors, bienvenue...