vendredi 13 février 2009

l'opéra des girafes, encore (2)

Si sur une place, vous entendez une chanson silencieuse ou le bruit des chasseurs...
(l'histoire continue)

4 commentaires:

  1. Que de talent,de délicatesse, de tendresse et de poésie dans tes dessins, je suis, encore et encore, sous le charme. J'adorerai lire à mes filles des livres (pas forcément catalogués pour enfants) illustrés par toi...

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  2. Il suffit d'un dessin et voilà que
    j'ai traversé en diagonale,
    arpenté les trottoirs,
    couru sans perdre haleine,
    puis
    j'ai essoufflé mon vague à l'âme au fil du crépuscule...

    ensuite j'ai flâné le nez en l'air,
    traîné le pas sur le bitume,
    parcouru mon trajet,

    j'ai franchi des porches
    silloné le quartier au gré du vent
    usé encore mes semelles sur le pavé
    marché à la cadence de mes battements de coeur,

    j'ai piétiné sans trouver mon chemin,
    oser un coup d'oeil à la dérobée devant une porte cochère,
    suivi avec rigueur l'itinéraire..
    tracé ...

    j'ai laissé mes empreintes dans l'asphalte comme des milliers de passants, ou d'habitués,
    et passé incognito,
    mais aussi souris aux inconnus,

    j'ai baissé les yeux pour voir ou vont mes pas,
    contourné le carrefour bruyant, pour rejoindre les rues piétonnes,
    grimpé la côte,
    dévallé l'avenue comme à mes vingt ans

    j'ai surpris comme une ombre ..
    et mes périgrinations ce sont diluées sur le papier pour te remercier de ces voyages que je fais avec plaisir derrière la mine de ton crayon...

    augustine de Bémar

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  3. voilà que
    j'ai dévallé la rue avec les ailes de mes vingt ans,
    traversé le carrefour en diagonale,
    rythmé mon pas au battement du coeur,
    arpenté les trottoirs,
    baissé les yeux pour tracer ma ligne de fuite..

    j'ai silloné ensuite le quartier historique comme une touriste,
    suivi l'itinéraire à la carte,
    flâné le nez en l'air,
    porté mon regard sur une porte cochère,
    laissé mes empreintes incognito sur le bitume,
    traîné mon vague à l'âme jusqu'au crépuscule...

    j'ai guidé mon pas au fil du vent
    usé mes semelles sur le pavé,
    croisé d'autres chemins, d'autres histoires sans rien savoir,
    jalonné la promenade d'imprévus, parmi les habitudes...

    et marché au pas de course pour rattrapper le temps,et ne pas oublier de te remercier pour ces voyages que je fais chaque fois derrière la mine de tes crayons....
    augustine de Bémar

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  4. -> merci augustine... tu sais combien chacun des petits mots que tu me laisses me font rosir de plaisir!

    flo makanai : je suis touchée!

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